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  • Valérie Mairesse
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  • Apparue au milieu des années 50, Valérie Mairesse a été créée par un escroc du nom de Leurmitte déclarant dans une fausse parodie du malade imaginaire : « Je vais craquer, ma tête est malade. » Effet pervers de la mode, Valérie Mairesse va finir par s'imposer dans les années 70 comme une Natacha agressive ou une Etiennette de luxe qui finira, telle la Madeleine de Legrand par être son fils après avoir vainement tentée de parler avec son vagin.
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  • Apparue au milieu des années 50, Valérie Mairesse a été créée par un escroc du nom de Leurmitte déclarant dans une fausse parodie du malade imaginaire : « Je vais craquer, ma tête est malade. » Effet pervers de la mode, Valérie Mairesse va finir par s'imposer dans les années 70 comme une Natacha agressive ou une Etiennette de luxe qui finira, telle la Madeleine de Legrand par être son fils après avoir vainement tentée de parler avec son vagin. Valérie est une vraie fausse brune, une authentique fausse blonde et une véritable rousse. Elle arrive au monde en déclarant : « Quand je serai grande, je serai actrice américaine. » Le cinéma français va largement en profiter en lui faisant prendre des vessies pour des lanternes. On lui fera jouer le rôle d'une Pomme en lui faisant croire que l'une chante l'autre pas, celui d'un olivier dans un si joli village. On lui fera même le coup du parapluie en lui demandant de faire Bunny la lapine. Le cinéma n'aura aucune limite en lui faisant interprêter de la peinture Valentine dans Dora et la lanterne magique. Fort heureusement Maurice Risch, un gros dégueulasse, lui fera comprendre que dans les slips des hommes il n'y a pas que des lanternes. C'était deux heures moins le quart avant Jésus-Christ pour qu'on lui confie un rôle plus qu'humain de prostituée et qu'elle ne devienne Mademoiselle Debout dans les crabes, la mer monte ! Elle sera Catherine, Juliette, Marilyn, Flo, Brigitte, Célia, Ginette, Loren, Rosa, Isabelle, Thérèse, parce que « la vie ne me fait pas peur » dit-elle et que c'est la saison des orphelins. Alors elle adopte, elle adopte à tours de bras : « Si c'est ça la famille... tu sera mon fils par amour » affirme-t-elle encore. Valérie Mairesse est une personne généreuse, c'est pas un crime au paradis tout de même. Mais c'est lors d'un week-end chez les toquées qu'elle va découvrir sa véritable nature : Valérie Mairesse est un sac à main. Depuis on l'appelle IL et on le fourre de tout un tas d'objets tous plus inutiles les uns que les autres... enfin, vous savez la vie d'un sac à main c'est pas drôle tous les jours.
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