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  • Bernard Faucon
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  • Il a reçu le Grand Prix National de la Photographie en 1989. Dans les années 70, il s'est rendu célèbre avec une série d'œuvre intitulée Les grandes vacances, qui montre des groupes de mannequins d'enfants habillés et installés dans des mises en scènes très étudiées, parfois accompagnés de quelques enfants réels. Cette œuvre inaugure à l'époque un genre encore peu exploré, celui de la mise en scène photographique. Au début des années 90, il photographie une série de paysages où sont tracées en lettres blanches des phrases exprimant le désenchantement et les regrets.
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  • Il a reçu le Grand Prix National de la Photographie en 1989. Dans les années 70, il s'est rendu célèbre avec une série d'œuvre intitulée Les grandes vacances, qui montre des groupes de mannequins d'enfants habillés et installés dans des mises en scènes très étudiées, parfois accompagnés de quelques enfants réels. Cette œuvre inaugure à l'époque un genre encore peu exploré, celui de la mise en scène photographique. Par la suite, sont travail à évolué vers des formes plus épurées, exprimant l'absence, la mélancolie et l'échec du désir: dans les années, 80, les chambres d'amour puis les chambres d'or montrent des pièces aménagées dans de vieilles maisons en ruine, sans présence humaine hormis quelques évocations furtives ou fondues dans le décor. A la fin des années 80, la série des Idoles et Sacrifices oppose à des paysages ensanglantés, des quasi monochromes doré qui montrent de jeunes adolescents au regard fixe, hypnotisé par un feu (hors champs). L'ombre du corps fortement présente derrière chacun d'entre eux (et particulièrement soulignée dans l'édition japonaise du catalogue de l'exposition) figurent sans doute l'enfance qu'on laisse derrière soi quand on rencontre le désir qui mène à la perte de l'innocence. Au début des années 90, il photographie une série de paysages où sont tracées en lettres blanches des phrases exprimant le désenchantement et les regrets. Enfin, il termine son œuvre entre 93 et 95 par une série de paysages humains intitulée La fin de l'image: des photographies en très gros plan de corps d'enfants, de telle sorte qu'il soit difficile de déterminer quelles parties sont représentées. A même leur peau sont écrites en lettres blanches des phrases que l'artiste décrit lui-même comme des paroles murmurées, des formules sibyllines qui cachent d'énormes évidences, indécences. [1] Après cette dernière série, Bernard Faucon décide de suspendre son œuvre. Il poursuit néanmoins de 1997 à 2000 un projet intitulé "Le plus beau jour de ma jeunesse" avec des jeunes filles et jeunes gens de plus de vingt pays, invités à mettre en scène ce plus beau jour. La figure de l'enfant et de l'adolescent garçon ainsi que le désir homo-érotique auront été un point de départ, plus souvent évoqué que directement montré, dans l'ensemble de son œuvre.