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  • Rideau de douche
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  • Six heures du mat' : vous émergez lentement, tandis que le réveil assène à vos tympans sa sempiternelle symphonie de percussions en si bémol. Lentement, vous tiraillez sur votre nuque pour apercevoir ce salaud de produit artisanal suisse et lui imposer le respect. Mauvais plan : vous bougez d'un demi centimètre et vous sentez le torticolis vous torticoliser (et pas celui de Rome). Normal, votre haleine de matin (que vous traînez depuis hier soir) a fait fuir votre oreiller, et vos cervicales ont décidé de faire la grève en représailles (normal aussi : on est en France !). Vous abandonnez la tentative d'écrabouillage et vous résignez à vous lever tout d'un bloc. Second mauvais plan : depuis trois semaines que vous n'avez plus fréquenté la salle de bains, vous ne portez plus de crasse, c'est
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  • Six heures du mat' : vous émergez lentement, tandis que le réveil assène à vos tympans sa sempiternelle symphonie de percussions en si bémol. Lentement, vous tiraillez sur votre nuque pour apercevoir ce salaud de produit artisanal suisse et lui imposer le respect. Mauvais plan : vous bougez d'un demi centimètre et vous sentez le torticolis vous torticoliser (et pas celui de Rome). Normal, votre haleine de matin (que vous traînez depuis hier soir) a fait fuir votre oreiller, et vos cervicales ont décidé de faire la grève en représailles (normal aussi : on est en France !). Vous abandonnez la tentative d'écrabouillage et vous résignez à vous lever tout d'un bloc. Second mauvais plan : depuis trois semaines que vous n'avez plus fréquenté la salle de bains, vous ne portez plus de crasse, c'est elle qui vous porte, et même vous immobilise. Il est donc temps de la refréquenter, et si ce n'est pas pour vous, au moins faites-le pour l'humanité. Vous rampez donc telle la larve que vous êtes jusqu'à la douche. Avec vos dents de lapin, vous chopez la faïence de la douche tel le crampon du grimpeur de cascade et vous relevez tant bien que mal après deux tentatives infructueuses (évidemment, à rester la gueule ouverte tu t'es mis à baver comme un chien en rut ! Et la salive, ça ripe sur la faïence...). Avec le nombril, vous ouvrez le robinet en une chorégraphie que ne renierait pas une danseuse du ventre. Petit à petit, les sensations reviennent au fur et à mesure que l'eau coule sur votre corps. Vous appréciez l'instant, vous jubilez même en constatant que pour une fois l'eau est chaude comme il faut ! Vous êtes au bord de l'orgasme, et là...