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  • François Curlet
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  • Il aime à utiliser le ready-made, en observant son travail, on remarque des objets tous déjà existants. Curlet ne s’attarde que sur la mise en scène, et la mise en place dans son espace de l’objet d’art. Son projet à la maison rouge était d’utiliser un langage : « le club-house », il semble qu’il faille plus entreprendre l’approche de cette expression comme celle d’un champ lexical, le champ lexical du club-house, qui a été choisi pour répondre à l’esthétique design, épurée, et élitiste du lieu.
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  • Il aime à utiliser le ready-made, en observant son travail, on remarque des objets tous déjà existants. Curlet ne s’attarde que sur la mise en scène, et la mise en place dans son espace de l’objet d’art. Son projet à la maison rouge était d’utiliser un langage : « le club-house », il semble qu’il faille plus entreprendre l’approche de cette expression comme celle d’un champ lexical, le champ lexical du club-house, qui a été choisi pour répondre à l’esthétique design, épurée, et élitiste du lieu. François Curlet a choisi d’investir les lieux de la façon d’un showroom avec sa voiturette de golf posée dans le patio de la maison rouge comme un supplément de balade artistique dans ce lieu déambulatoire qu’est la galerie. Il aime isoler des éléments de langage ou d’objet, (le tee de golf, posé sur un mur), il dévoile ainsi un aspect inaperçu du réel, il nous emmène dans une sorte de rêve, une sorte de petit espace américain, nouveau riche et presque vulgaire, dans lequel on se sent mal, les couleurs flashy se heurtent et se répondent, dans ce remake d’un décor du film Edward aux mains d'argent qui sent le plastique neuf. En y réfléchissant bien, il a déjà réalisé un travail qui incluait une conversation de Dali qui représente toute une époque de gloire d’une intelligencia artistique, jet setteuse et vip qui colle parfaitement avec ce que nous donne à voir Curlet par ses rapprochements improbables, ses changements d’échelles et ses collusions de matières, les pièces de François Curlet procèdent à des glissements de sens, dans un domaine surréaliste et frontal.