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  • Qui a volé l'orange du marchand
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  • D'emblée, nous sommes entraînés sur le terrain du questionnement, de l'incertitude, du doute. Symptôme d'un monde en évolution rapide, où l'accès à un sémantisme figé est compliqué par le non-sens permanent des anglicismes, barbarismes et autres mots-valises issus du « Global Village » ? Démarche socratique et maïeutique visant à déboucher sur le savoir grâce à l'ignorance même des interlocuteurs ? Oui, mais pas seulement.
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  • D'emblée, nous sommes entraînés sur le terrain du questionnement, de l'incertitude, du doute. Symptôme d'un monde en évolution rapide, où l'accès à un sémantisme figé est compliqué par le non-sens permanent des anglicismes, barbarismes et autres mots-valises issus du « Global Village » ? Démarche socratique et maïeutique visant à déboucher sur le savoir grâce à l'ignorance même des interlocuteurs ? Oui, mais pas seulement. Car la question posée est bien celle de l'identité. Reste à savoir de quelle identité nous parlons : identité nationale, entrepreuneuriale, religieuse, sexuelle ou encore remarquable. À moins que tous ces aspects puissent être rassemblés. Supposons que l'identité, telle un kaléidoscope, soit composée de millions de facettes, qui chacune donne un aperçu du tout. Il serait, en ce cas, tout aussi légitime de s'intéresser à l'une qu'à l'autre. Encore faut-il prendre en considération le caractère ambigu de cette notion. Le terme même l'indique : l'identité doit être individuelle et individualisante, pourtant elle implique une forte dose de similarité, d'identique (identité ne signifie-t-il pas aussi égalité ?). De fait, il n'y a rien de plus désidentifiant qu'une carte dite « d'identité ». La taille, la date et le lieu de naissance, par exemple, ne sont absolument pas révélateurs du moi profond qui sommeille en chacun de nous. À l'inverse, on ne peut faire inscrire sur sa carte d'identité ses convictions religieuses, son chanteur préféré ou encore la taille de son pénis. Non, l'État se contente de données sèches et abstraites telles que le sexe ou... euh... Ce qui nous amène à nous pencher sur le néo-patriarcat dans la société contemporaine. En effet, demander « qui » implique une réponse avec un sujet, nécessairement masculin ou féminin. Mais qu'est-ce que le genre ? Est-ce une catégorisation innée ou une construction sociale ? Depuis Simone de Beauvoir, nous savons que la deuxième hypothèse est la plus juste. Et pourtant... Le droit n'est pas neutre du point de vue du genre, et de même la société s'enferme dans cette dialectique mâle-femelle. Mais tout cela en y mettant les formes, cette hypocrisie doucereuse que l'auteur de la question dénonce ici.
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