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  • Philippe Cazal
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  • Après des études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Philippe Cazal réalise des assemblages d'objets en résonance avec les symptômes de la société. Ses principaux sujets d’inspirations sont la ville, le social, l’économie, le politique, le poétique et aussi la position de l’artiste contemporain. En 1983, Philippe Cazal est éditeur avec Bernard Baissait de la revue Public. À la manière des mises en pages d’un magazine de mode, il accorde une large part dans sa revue à la reproduction d’œuvres d’artistes peu montrées à cette époque.
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  • Après des études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Philippe Cazal réalise des assemblages d'objets en résonance avec les symptômes de la société. Ses principaux sujets d’inspirations sont la ville, le social, l’économie, le politique, le poétique et aussi la position de l’artiste contemporain. Membre d'Untel de 1975 à 1980, il présente avec le groupe Vie Quotidienne, un environnement de type « Grand Magasin » au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (Biennale de Paris, 1977). Dès 1984, il se présente comme un « Artiste publicitaire », transforme son nom en logo (via l'agence parisienne Minium) et développe son « image de marque » en détournant les codes de l’univers du marketing et de la publicité. En 1983, Philippe Cazal est éditeur avec Bernard Baissait de la revue Public. À la manière des mises en pages d’un magazine de mode, il accorde une large part dans sa revue à la reproduction d’œuvres d’artistes peu montrées à cette époque. En 1986, dans une interview accordée à la revue canadienne Parachute, il déclare : « J’étais peintre et sculpteur lorsque j’ai pris la décision d’être artiste ». Très sensible aux mutations de son temps, il a depuis longtemps cessé de se cantonner aux disciplines traditionnelles des beaux-arts pour s’approprier d’autres domaines de création (mode, publicité, communication, marketing...) absorbant les caractéristiques de son époque pour mieux la refléter et la déjouer. Depuis Semaine fermée (1972), une de ses premières œuvres, Cazal construit son travail entre texte, image ou signe. « Le travail est en perpétuelle évolution, tous les pions sont intéressants. Je les fais avancer suivant mes intérêts — dans mon actualité — au fur et à mesure, sans en abandonner aucun ».