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  • Braum/Historique
  • Braum/Historique
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  • "Veux-tu que je te raconte une histoire ?" "Oh, grand-mère, je ne suis plus un bébé." "Il n'y a pas d'âge pour les histoires." À contrecœur, la petite fille se glisse sous ses draps en sachant qu'elle ne peut remporter cette bataille. Dehors, un vent glacial hurle et transforme les flocons en de petits diablotins tourbillonnants. "Quel genre d'histoire veux-tu ? Un conte sur la , peut être ?" demande la grand-mère. "Non, pas elle." La petite fille fait non de la tête. Dans l'âtre, le feu crépite comme pour couvrir le bruit du vent. "Je le sais déjà !" "C'était Braum, c'est ça ?"
  • "Veux-tu que je te raconte une histoire ?" "Oh, grand-mère, je ne suis plus un bébé." "Il n'y a pas d'âge pour les histoires." À contrecœur, la petite fille se glisse sous ses draps en sachant qu'elle ne peut remporter cette bataille. Dehors, un vent glacial hurle et transforme les flocons en de petits diablotins tourbillonnants. "Quel genre d'histoire veux-tu ? Un conte sur la 1. * REDIRECTION , peut être ?" demande la grand-mère. "Non, pas elle." La petite fille fait non de la tête. Dans l'âtre, le feu crépite comme pour couvrir le bruit du vent. "Je le sais déjà !" "C'était Braum, c'est ça ?"
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  • "Veux-tu que je te raconte une histoire ?" "Oh, grand-mère, je ne suis plus un bébé." "Il n'y a pas d'âge pour les histoires." À contrecœur, la petite fille se glisse sous ses draps en sachant qu'elle ne peut remporter cette bataille. Dehors, un vent glacial hurle et transforme les flocons en de petits diablotins tourbillonnants. "Quel genre d'histoire veux-tu ? Un conte sur la 1. * REDIRECTION , peut être ?" demande la grand-mère. "Non, pas elle." "Et que dirais-tu d'une histoire sur Braum ?" Un silence accueille la question et la vieille femme sourit. "Il y a tant d'histoires à son sujet. Ma propre grand-mère m'a un jour raconté comment Braum avait protégé son village contre le grand dragon ! Une autre fois, il y a très longtemps, il a dévalé une rivière de lave ! Et..." Elle s'arrête, pose un doigt sur ses lèvres puis reprend : "T'ai-je déjà raconté comment Braum a obtenu son bouclier ?" La petite fille fait non de la tête. Dans l'âtre, le feu crépite comme pour couvrir le bruit du vent. "Alors... Dans les montagnes qui surplombent notre village vivait un homme du nom de Braum..." "Je le sais déjà !" "La plupart du temps, il s'occupait de sa femme, de ses moutons et de ses chèvres, mais c'était le plus doux des êtres ; il souriait et riait toujours. Un beau jour, quelque chose de terrible arriva : un jeune troll, qui avait environ ton âge, découvrit une caverne creusée dans le flanc de la montagne. L'entrée était gardée par une gigantesque porte de pierre au centre de laquelle se trouvait un éclat de glace pure. Lorsqu'il ouvrit la porte, il eut du mal à en croire ses yeux : la caverne était pleine d'or, de bijoux... de toutes sortes de trésors ! Mais la caverne était un piège, car la Sorcière de glace l'avait maudite. Lorsque le troll avait franchi la porte magique, celle-ci s'était violemment refermée derrière lui, lui barrant la sortie ! Il eut beau se démener, il ne pouvait plus sortir. Un berger qui passait par là entendit alors ses pleurs. Tout le monde vint l'aider, mais même les guerriers les plus forts ne purent ouvrir la porte. Les parents de l'enfant étaient là, eux aussi, et les sanglots de la mère résonnaient dans toute la montagne. La situation paraissait désespérée. Puis, à la surprise générale, un rire se fit entendre." "C'était Braum, c'est ça ?" "Petite futée ! Ayant entendu les cris, Braum avait accouru. Les villageois lui parlèrent du jeune troll et de la malédiction. Braum sourit. Il fit un petit signe de la tête, approcha de la caverne et fit face à la porte. Il se mit alors à pousser, à tirer, à frapper des pieds et des mains... Il essaya même de la sortir de ses gonds. Mais la porte refusait toujours de s'ouvrir." "Mais c'est lui le plus fort !" La grand-mère acquiesce : "Tout le monde fut surpris. Pendant quatre jours et autant de nuits, Braum resta assis sur un rocher pour réfléchir à une solution. La vie d'un enfant était en jeu, après tout. Le cinquième jour, alors que le soleil se levait, il écarquilla les yeux et un grand sourire illumina son visage. 'Si je ne peux passer par la porte', dit-il, 'alors je passerai par..." La petite fille réfléchit, puis elle écarquille les yeux à son tour. "'... par la montagne !'" "En effet. Braum se rendit au sommet de la montagne et se mit à donner des coups de poing dans le sol, perforant la pierre de ses mains et faisant voler des éclats de roche tout autour de lui, jusqu'à disparaître totalement. Tandis que les villageois retenaient leur souffle, les rochers qui ceignaient la porte s'écroulèrent. Lorsque la poussière retomba, ils virent Braum au milieu des trésors. Il portait le jeune troll, affaibli mais heureux, dans ses bras." "Je savais qu'il allait réussir !" "Mais ils n'eurent pas le temps de se réjouir, car tout se mit à trembler : déstabilisée par le tunnel de Braum, la montagne était en train de s'effondrer ! Réagissant sans traîner, Braum ramassa la porte enchantée et la tint au-dessus de lui comme un bouclier, ce qui les protégea. Quand tout fut fini, Braum était stupédait : il n'y avait pas la moindre égratignure sur la porte ! Braum comprit qu'elle était très spéciale. Depuis ce jour, Braum ne quitta plus son bouclier magique." La petite fille se redresse, cachant difficilement son excitation. Sa grand-mère attend. Elle finit par se lever et s'éloigne. "Tu veux bien m'en raconter une autre ?" dit alors l'enfant. "Demain." La vieille femme sourit, l'embrasse sur le front et souffle la flamme de la bougie. "Il faut que tu dormes, et il y a encore beaucoup de choses à raconter."
  • "Veux-tu que je te raconte une histoire ?" "Oh, grand-mère, je ne suis plus un bébé." "Il n'y a pas d'âge pour les histoires." À contrecœur, la petite fille se glisse sous ses draps en sachant qu'elle ne peut remporter cette bataille. Dehors, un vent glacial hurle et transforme les flocons en de petits diablotins tourbillonnants. "Quel genre d'histoire veux-tu ? Un conte sur la , peut être ?" demande la grand-mère. "Non, pas elle." "Et que dirais-tu d'une histoire sur Braum ?" Un silence accueille la question et la vieille femme sourit. "Il y a tant d'histoires à son sujet. Ma propre grand-mère m'a un jour raconté comment Braum avait protégé son village contre le grand dragon ! Une autre fois, il y a très longtemps, il a dévalé une rivière de lave ! Et..." Elle s'arrête, pose un doigt sur ses lèvres puis reprend : "T'ai-je déjà raconté comment Braum a obtenu son bouclier ?" La petite fille fait non de la tête. Dans l'âtre, le feu crépite comme pour couvrir le bruit du vent. "Alors... Dans les montagnes qui surplombent notre village vivait un homme du nom de Braum..." "Je le sais déjà !" "La plupart du temps, il s'occupait de sa femme, de ses moutons et de ses chèvres, mais c'était le plus doux des êtres ; il souriait et riait toujours. Un beau jour, quelque chose de terrible arriva : un jeune troll, qui avait environ ton âge, découvrit une caverne creusée dans le flanc de la montagne. L'entrée était gardée par une gigantesque porte de pierre au centre de laquelle se trouvait un éclat de glace pure. Lorsqu'il ouvrit la porte, il eut du mal à en croire ses yeux : la caverne était pleine d'or, de bijoux... de toutes sortes de trésors ! Mais la caverne était un piège, car la Sorcière de glace l'avait maudite. Lorsque le troll avait franchi la porte magique, celle-ci s'était violemment refermée derrière lui, lui barrant la sortie ! Il eut beau se démener, il ne pouvait plus sortir. Un berger qui passait par là entendit alors ses pleurs. Tout le monde vint l'aider, mais même les guerriers les plus forts ne purent ouvrir la porte. Les parents de l'enfant étaient là, eux aussi, et les sanglots de la mère résonnaient dans toute la montagne. La situation paraissait désespérée. Puis, à la surprise générale, un rire se fit entendre." "C'était Braum, c'est ça ?" "Petite futée ! Ayant entendu les cris, Braum avait accouru. Les villageois lui parlèrent du jeune troll et de la malédiction. Braum sourit. Il fit un petit signe de la tête, approcha de la caverne et fit face à la porte. Il se mit alors à pousser, à tirer, à frapper des pieds et des mains... Il essaya même de la sortir de ses gonds. Mais la porte refusait toujours de s'ouvrir." "Mais c'est lui le plus fort !" La grand-mère acquiesce : "Tout le monde fut surpris. Pendant quatre jours et autant de nuits, Braum resta assis sur un rocher pour réfléchir à une solution. La vie d'un enfant était en jeu, après tout. Le cinquième jour, alors que le soleil se levait, il écarquilla les yeux et un grand sourire illumina son visage. 'Si je ne peux passer par la porte', dit-il, 'alors je passerai par..." La petite fille réfléchit, puis elle écarquille les yeux à son tour. "'... par la montagne !'" "En effet. Braum se rendit au sommet de la montagne et se mit à donner des coups de poing dans le sol, perforant la pierre de ses mains et faisant voler des éclats de roche tout autour de lui, jusqu'à disparaître totalement. Tandis que les villageois retenaient leur souffle, les rochers qui ceignaient la porte s'écroulèrent. Lorsque la poussière retomba, ils virent Braum au milieu des trésors. Il portait le jeune troll, affaibli mais heureux, dans ses bras." "Je savais qu'il allait réussir !" "Mais ils n'eurent pas le temps de se réjouir, car tout se mit à trembler : déstabilisée par le tunnel de Braum, la montagne était en train de s'effondrer ! Réagissant sans traîner, Braum ramassa la porte enchantée et la tint au-dessus de lui comme un bouclier, ce qui les protégea. Quand tout fut fini, Braum était stupédait : il n'y avait pas la moindre égratignure sur la porte ! Braum comprit qu'elle était très spéciale. Depuis ce jour, Braum ne quitta plus son bouclier magique." La petite fille se redresse, cachant difficilement son excitation. Sa grand-mère attend. Elle finit par se lever et s'éloigne. "Tu veux bien m'en raconter une autre ?" dit alors l'enfant. "Demain." La vieille femme sourit, l'embrasse sur le front et souffle la flamme de la bougie. "Il faut que tu dormes, et il y a encore beaucoup de choses à raconter."